L'état des lieux de sortie du logement

Bien évidemment, lorsque le locataire quitte son logement, il lui faut effectuer un état des lieux contradictoire avec son propriétaire. Cela ne se passe pas toujours très bien :

"Quand j'ai quitté mon appartement, l'employée des HLM est venue faire l'état des lieux de sortie. Elle n'était pas trop aimable. Elle a marqué que mon logement était sale alors que je l'ai toujours entretenu. Elle m'a pris en grippe pour que je ne touche pas ma caution."

"On a refait le logement, ce qui était abimé. J'ai passé la journée à le faire. J'espère récupérer ma caution."

Même les associations de locataires ne sont pas toujours cohérentes dans leurs propos :

"Vous avez facturé à Madame des frais de refixation de l'interphone. Il n'était pas défectueux, mais seulement dévissé. Vous maintenez des frais de refixation, mais pour quelle raison ?"

Dans quelques cas, l'état du logement étant tellement difficile à décrire, il est préférable de prendre des photos qui parleront mieux que des mots. Car il est malheureusement difficile de trouver des mots appropriés pour les cas catastrophiques. J'ai traité des états des lieux comportant les mentions suivantes :

logement entièrement dégradé, porte défoncée, brûlé, irrécupérable, mur cassé, dessins sur tous les murs, hors d'usage, porte percée, détritus, boue sur crépis, installation électrique sauvage, pourri, immonde...

Certains lecteurs penseront que j'en rajoute, que j'exagère, mais malheureusement, je n'ai rien inventé et je peux vous assurer que de voir tout cela en vrai est perturbant.

A BIENTOT pour de nouvelles anecdotes HLM...